Je me rappelle de toi
Une dizaine d’année déjà
Tu étais mon meilleur ami
Du moins, je le croyais.
On se retrouvait tous les soirs,
Je goûtais à tes plaisirs,
Tu me transportais vers d’autres airs
Tu m’évadais de mes tristesses.
Et puis un jour, je t’ai quitté,
Je t’ai fermé ma porte,
Ne plus vivre avec toi
Ne plus vivre grâce à toi
Accepter de souffrir,
Affronter le réel, seule.
Me détacher de cet amour sournois
**
Parfois je te retrouve
Tu m’accompagnes, pour une soirée,
Quelques rencontres agréables
Je garde en moi cette méfiance
Je sais combien tu peux être mauvais
Et profiter des instants de déroute
Pour venir t’incruster dans mon monde.
Tu en as conquis plus d’un ce soir là,
Tu étais le roi de la fête,
On t’honorait à chaque tablée
Comme eux, je me suis laissée prendre,
J’ai accepté tes bras, t’ai embrassé à pleine bouche
Je t’ai laissé saouler mon corps et mon âme.
Tu m’a fais chavirer.
Et puis je t’ai quitté en plein milieu de la nuit
Je t’ai rejeté et laissé à ces autres.
**
Quel difficile réveil, une barre dans la tête
Telle une enclume accrochée à mon crâne.
Je t’ai maudit, injurié de tous les noms
Comment ai-je pu te laisser faire ?
Comment ai-je pu me laisser séduire ?
Je t’ai aimé hier, je te déteste aujourd’hui.
**
Je me rappelle de toi
Une dizaine d’année déjà
Tu as tenté de me tuer
Je ne t’ai pas laissé faire
Tu étais mon ennemi
J’ai mis du temps à le comprendre
Et si je baisse ma garde quelques soirs
Jamais je ne te laisserais reprendre ma vie.
Je connais tellement ce venin qui sort de tes bouteilles.
6 commentaires:
Il suffit parfois de peu pour me laisser séduire ou (re)séduire!
Le corps est faible, même si la raison dit non, nul n'est à l'abri d'un égarement;)
Bises
Maryse
Compagnon des mauvais jours ou des mauvaises heures, le "Pas" cède le pas, mais il faut savoir, tenter, pouvoir se distancer, se donner du temps sans lui...
Si tu savais combien je sais de quoi tu parles
Il en en fallu du temps pour tirer un trait sur l'excès,
passer par l'abstinence totale pour chercher l'équilibre
tomber, se relever et enfin décider qui commande à bord...
Long travail sur soi-même !
Maryse et kat... je me demande si nous parlons de la même chose ? M'enfin en même temps, il est vrai que l'amour peut parfois avoir les mêmes effets que l'alcool
Oui Jorge, tu as raison, c'est un gros travail sur soi...Et nous sommes pas tous égaux, nous avons pas tous les mêmes armes pour lutter et se relever...
Oui nous parlions de la même chose Autrement moi...
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