samedi 8 novembre 2008

Prémices

Photo : http://www.altphotos.com


Où sont passés ces enfants qui hier encore, jouaient sur un coin de bitume.

Où sont passés ceux qui du haut de leur balcon, qui penchés à la fenêtre, regardaient ce monde tourner.

Où sont ces rayons de lumière qui éclairaient nos verres posés sur la terrasse.

Enfuis ces milliers de petites étincelles sur le fleuve.

Évanouis les vêtements flottants, les promenades jusqu’à tard, les bonnes résolutions, les concerts en plein air, les humeurs joyeuses dès le lever du jour.

Grisaille tu colores nos pensées de ta mélancolie.

Crachin tu déposes sur nos âmes ta fine couche de déprime.

Novembre tu prépares nos êtres à accueillir l’hiver qui frappe à notre porte.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

On reste souvent nostalgique de la période "d'avant"
Pourtant tout ne devait pas être "rose".
C'est, je crois, l'oeil déformant de l'adulte qui a besoin, souvent, de se réfugier dans ses souvenirs, pour faire face au gris du temps qui passe.
L'enfance : un refuge en fait!

Bises So.
Maryse
ps: j'adore ce texte et l'illustration!

autrement moi a dit…

Merci Maryse...
Pour la photo, j'ai lu mon texte et c'est mon tendre Luc qui a trouvé l'illustration.

Cette enfance qui souvent est la raison de nos peines d'adulte.. on devrait le maudire mais on s'y accroche comme à un dernier espoir... on aime parfois n'en retenir que les bons moments, les instants de bonheur et de tendresse.
Cette enfance qui nous permettait de croire que tout le monde il était beau et gentil, et quelque soit le temps et les humeurs de la météo, nous trouvions toujours autant d'énergie pour inventer des jeux.
Bises

Kat Imini a dit…

L'enfance, soit elle nous a laissé des souvenirs inoubliables, soit elle nous a emplis d'espoirs et de rêves, inoubliables aussi, chacun poursuit ce qu'il en a gardé... Pour autant, l'enfance est un creuset où l'on fonde notre vie, ouverture d'une quête, quelle qu'elle soit, c'est la vie. I kiss you So (je me suis permis).

autrement moi a dit…

Quand on est gosse (ah non ! c'est vrai je ne dois plus employer ce terme qui peut prendre un tout autre sens..) on voudrait grandir plus vite et faire comme les grands...Et une fois adulte, on regrette d'avoir grandi si vite et on donnerait beaucoup pour y retourner ne serait-ce qu'un instant.
N'est-ce pas le propre de l'humain de ne jamais savoir ce qu'il veut ?
I kiss you too kat ;)