mardi 26 mai 2009

Journée mondiale de la SEP / 27 mai 2009



Si du poids de mon amour,
je pouvais enrayer
les symptômes d'un jet
j'assommerais tous les jours
ton corps et ton cœur
pour tuer les douleurs.

Je me ferai piqure
et à chaque secondes
détruirais mal immonde
qui s'acharne et perdure
et je caresserai ta peau
en remède à tes maux

samedi 23 mai 2009

Novembre à ma fenêtre

Photo : Sophie.P
Promenade au bord de l'eau un dimanche de printemps,
Gambettes en ballades trop longtemps enfermées
loin du bruit des moteurs, loin des gens de la ville
proche de la nature, proche de cette grande île
Rien de plus évident qu'un partage de nature
aux premieres belles journées qui réclament verdure.
Rien de plus évident qu'un moment de douceur
avec celui qu'on aime et qui achève nos peurs.

Oui mais voilà...
Ce dimanche de printemps ressemble à cet hiver
de deux corps séparés qui marchent de travers.
Il ressemble à ces jours de pluies et de détresse
à attendre patiemment que grisaille disparaisse
Rien de plus déprimant de naviguer sans rame
et ruminer chaque pas de mauvais états d'âme
Rien de plus déprimant de croiser ses regards
de ses joies et bonheurs qui flânent jusqu'à tard

Vivement l'été, vivement juillet...

Histoire courte V

Devant la vitrine, il regarde les annonces. Il trouve ça cher mais il sait qu'un jour, ailleurs, il aura lui aussi son chez lui. Il possèdera. Comme ses grands-parents et comme ses parents avant lui, il sera propriétaire. Il ne sait pas quand mais il y pense souvent et des tonnes de projets fourmillent dans sa tête.

Ce matin, il a un rendez-vous avec un responsable de la société dans laquelle il travaille. Ce matin, il se sent gonflé d'espoir. Il connait tous les arguments qui lui permettront enfin d'avancer et de pouvoir concrétiser ses rêves. Ce matin, il sait que c'est un jour favorable et que toutes ces années d'attente et de patience vont être récompensées.
Sourire aux lèvres il s'assoit. Le ton est cordial, amical. Il écoute pleuvoir les éloges sur son travail, ses qualités, son implication et sa loyauté. Il devine les éventuelles opportunités, les hypothèses et dévoile ses ambitions. Pour conclure l'entretien le responsable lui propose un bilan, une remise à niveau, et quelques formations avant de pouvoir lui faire de concrètes propositions.
Ce midi, il est heureux d'avoir enfin été entendu et reconnu. Au déjeuner, il partage ses espoirs avec ses collègues de travail et leurs mines sceptiques n'arrivent pas à entacher son enthousiasme.

Le soir même il annonce la bonne nouvelle à une amie et décide de fêter l'évènement en l'invitant au restaurant.

Quelques mois se sont écoulés. Toujours les mêmes projets, toujours cette même envie d'avoir un chez lui. Mais ses espoirs se sont amoindris. Toujours aucune évolution en vue malgré un bilan professionnel effectué à la demande de l'entreprise. Aucune perspective réelle. Juste des paroles dites dans un couloir, des bribes d'hypothèses. On lui fait comprendre qu'on ne l'oublie pas. Mais on lui signifie aussi qu'il a encore des progrès à faire. Et plus le temps avance, plus ses espérances s'amenuisent jusqu'à ne plus rien attendre du tout.

Parfois, il dit qu'il partira, qu'il ira trouver ailleurs des personnes qui sauront reconnaître ses qualités et les utiliser à bon escient. Mais il reste parce que les autres lui disent qu'il peut trouver pire, que ce n'est pas le moment, parce que c'est la crise.
A présent, il se contente d'attendre avec impatience ses prochaines vacances. Là bas, il oubliera. Là bas, il fera renaître de nouveaux projets et reprendra espoir en l'avenir. Et septembre arrivera, il recommencera à y croire. Il écoutera à nouveau les belles paroles et cela réveillera en lui des espoirs tout neufs... jusqu'au prochain coucher.

Cela fait une dizaine d'année maintenant qu'il rêve de devenir propriétaire. Cela fait dix ans à présent que de beaux parleurs, des manipulateurs lui montrent une carotte sans ne jamais la lui donner.
Cela fait dix ans qu'il se donne bien plus qu'on le lui demande, bien trop que ce qu'il faudrait.
Cela fait dix ans et c'est assez ! Il range dans un coin de son cerveau son rêve de devenir propriétaire. Il oublie toutes ces bonnes idées pour améliorer les performances de l'entreprise et dont ils étaient si friands. Il a cessé de dire ce qu'il pense et ne donne plus son opinion.
Cela fait dix ans et c'est assez ! Sa vie elle est ailleurs... Et un jour, même sans eux, il aura son chez lui.

Mon monde ne tourne pas rond

Aux chinois, aux Russes, aux hindous, aux Roumains...Et qui sait encore ?


也許我應該把自己的時裝,在風力發電,幾天來準備與我的未來的老闆,也許我應該m'ouvrir知道什麼是告訴全世界知道他們的意見,著眼於世界,而不是自己承擔任何媒體告訴我,也許我是一個世界公民,淹死在一大群人是永不滿足的話'但她也一直期待更好?我會見了一頁的世界....我幻想...

Возможно я должен был бы надеть на себя по моде, в ветер, чтобы мочь, днем приезд быть готовым сообщаться с моими будущими патронами?
Возможно я должен был бы открыться чтобы знать то, что рассказывается в мире, для connaitre их мнения, их взгляды на народ и меня не удовлетворять тем, что поглощают все то, что мне говорят средства информации?
Возможно я - гражданка мира, утопленная в большой толпе, которая не довольна никогда тем, что у нее но которая разыскивает всегда в другом месте лучше?
Я меня помещает на страницу мира, я строю иллюзию...

शायद मैं फैशन में, बिजली के लिए हवा में खुद रखना चाहिए, इस दिन मेरे भविष्य के मालिकों के साथ बातचीत करने के लिए तैयार हो, हो सकता है कि मैं क्या है पता करने के लिए m'ouvrir चाहिए आ दुनिया कहे है, जो विश्व पर अपनी आँखें और नहीं खुद शायद मैं, उस से संतुष्ट नहीं है एक बड़ी भीड़ में डूब दुनिया के एक नागरिक हूँ मुझे बताओ जो मीडिया को अवशोषित करने के लिए उनकी राय जानने के लिए क्या 'लेकिन वह भी हमेशा अच्छा लगता है? मैं दुनिया के पन्ने .... मिले मैं कल्पना कर रहा हूँ ...

Poate că ar trebui să mă pun la modă, în vânt, pentru putere, de zi veni fi gata pentru a comunica cu viitorul meu patron, m'ouvrir Poate ar trebui să ştie ce se spune în lume să cunoască opiniile lor, ochii lor pe lume, şi nu pe mine de a absorbi, indiferent de media, spune-mi poate că eu sunt un cetatean al lumii, înecat într-o mulţime de mare care nu este niciodată mulţumit cu ce "De asemenea, întotdeauna, dar ea pare mai bine? am cunoscut-o pe pagina de lume .... Sunt iluzie ...

Peut-être devrais-je me mettre à la mode, dans le vent, pour pouvoir, le jour venue être prête à communiquer avec mes futurs patrons ?
Peut-être devrais-je m'ouvrir pour savoir ce qui se raconte dans le monde, pour connaitre leurs opinions, leurs regards sur le monde et ne pas me contenter d'absorber tout ce que me disent les médias ?
Peut-être suis-je citoyenne du monde, noyée dans une grande foule qui n'est jamais contente de ce qu'elle a mais qui cherche toujours mieux ailleurs ?
Je me met à la page du monde.... je fais illusion...

mercredi 13 mai 2009

Histoire courte IV




Je me suis fait mordre. C'était jour de grand froid et le vent glacial me mordillait le visage sans lâcher prise. Je me défendais tant bien que mal à coup de grimace ou de portes cochères salvatrices mais le chemin était encore long. Il me restait encore quelques centaines de mètre à parcourir avant d'arriver.
Finalement, je fus surprise de constater que plus j'avançais et plus la douleur s'atténuait. Mes joues et mes oreilles semblaient être totalement anesthésiées. Mon corps ressemblaient à une momie de glace prêt à exploser en mille morceaux aux moindre choc.

Il était là, derrière la grille et n'avait pas entendu mon arrivée. Je les aime moi, alors comme à mon habitude, je lâche un son pour attirer son attention et pouvoir ainsi mieux admirer son corps athlétique et sa robe soyeuse.
Mais la grille n'était pas fermée. Je ne l'ai pas vu venir mais j'ai senti le déchirement de mon mollet, j'ai senti ses crocs dans mon steak gelé. Comment aurai-je pu me douter que par ce temps à ne pas mettre un chien dehors je croiserai l'un d'eux. Comment aurai-je pu deviner que je me trouverai en face d'un amateur de plats surgelés ?
Il m'a fallu une dizaine de mètre avant de pouvoir me libérer de ce molosse à coup de pied glacé dans l'arrière train.

Visage figés, jambes en lambeaux, et pieds cassés, je suis enfin arrivée à destination. D'un doigtés léger j'ai appuyé sur la sonnette et très vite on m'invita à m'engouffrer dans l'antre. La décongélation a été brutale. Comme une frite plongée subitement dans l'huile bouillante à peine sortie du congélateur, je me suis retrouvée brûlée vive, cuite et dorée à point. A peine ai-je eu le temps de penser qu'il ne manquait plus qu'un peu de sel et de mayonnaise pour compléter le met que je sentis un intense douleur dans le cou. Cannibalisme !! Moi qui pensais le connaître si bien. Moi qui n'avais jamais songé vivre cet amour sous cet angle.
Le son émit par ma bouche encore collée eut pour effet de l'inciter à continuer, plus fort et sur une zone de plus en plus étendue... jusqu'au geste fatal.
D'un coup de main gelée planté tel un piolet dans la glace, j'ai frappé si fort dans son stalagmite, qu'il lâcha prise immédiatement.
Son appareil dentaire s'écrasa lamentablement sur le sol et se brisa dans une mare de sang en mille dents.

Depuis, je ne comprend pas pourquoi il a une dent contre moi malgré tous mes efforts déployés à recoller les morceaux.

dimanche 10 mai 2009

Bout de terre dans la main

Photo : Sophie.P
Lieu : Buzançais, indre

Elle n'est pas née ici, dans cette vielle maison de bourg ou dans une de ces fermes perdue dans la campagne. Elle est née bien trop loin de ce monde qui pourtant est le sien, trop loin de ces racines si bien ancrées en elle.

Hier, elle est revenue sur ces terres lointaines. Hier, elle a parcouru toutes ces rues et ruelles si souvent arpentées mais jamais observées. Elle pensait méconnaitre mais connaissait déjà très bien ce village témoin de ses vacances d'enfant.

Hier, elle s'est sentie chez elle, proche de ces murs qui ont vu naitre et vivre toute une branche de famille.

Elle reviendra, c'est sûr pour sentir à nouveau ce parfum nostalgique, pour croiser à nouveau ses cousins éloignés.

Marché de souvenirs



Habits sur cintre, pommes et salades, bouts de tissu,
Poêles et matelas, viandes et bonbons, quelques fichus.
D'allée en allée, je passe en les voyant à peine
Encore ce même parcours tracé depuis toujours
Et depuis mon enfance toujours les mêmes scènes.
Je navigue dans cette foule loin du bruit des grandes tours

Étals et camions de marchants, en ligne tous bien garés
Habitants et badauds, cabas et paniers parcourant le pavé
De rue en rue, je foule le bitume en croisant leurs visages
Inconnus et connus je reconnais l'ancien, on me présente l'enfant
Et depuis ma jeunesse je croise des cousins et quelques vieux grands sages
Je m'abreuve de cette foule si proche de mes souvenirs d'antan

mercredi 6 mai 2009

Réponse V


Amoureuse, câline, douce, sensuelle...

J'adore... J'en ai le désir... Mon corps s'assèche.

Je regrette cette distance qui nous sépare

mardi 5 mai 2009

Protecteur


C’était jour de tempête
J’ai suivi le sentier
J’ai gravit toutes les marches
Et là haut, tout en haut
Me suis retrouvée seule
Seule avec toi, seule pour toi
Tu éclairais ma nuit
Tu taisais mes cauchemars

Au loin une foule hurlante
Comme une vague déferlante
Contre ton pied granit.
Ils hurlent après moi
Ils réclament ma chair
Je les vois te frappant
Par houles successives
Tu ne leur cèderas pas

Je suis toujours en toi
Plus de foule en colère
Tu me gardes en ton antre
Ne veux plus me quitter
Tu éclaires mes jours
Tu ronronnes sans cesse
Je reste là pour toi, avec toi
Tu observes le monde

lundi 4 mai 2009

ressource

Repos bien mérité d'un corps à l'agonie
vacance tant attendue après mois de survie
recharge de batterie apaisant les furies
mise en sommeil forcé de mes mauvaises lubies.

Réveil obligatoire d'une âme en perdition
retour nécessaire vers de vraies relations
contact retrouvé avec une émotion
reprendre du courage pour une grande ascension

Mais ne pas oublier l'essentiel à ma vie
celui qui me possède d'un amour infinie
et qui même éloigné chaque jour me ravie
et me donne la force de détruire mon dépits

dimanche 3 mai 2009

Possession

Même loin de mon corps,

je te sens bien en moi

traversant mes sillons

coulant dans toutes mes veines

tel un virus actif

défiant mes anticorps


Même loin de mes mots

je t'entends résonner

jusque dans mes entrailles

tu chantes a l'unisson

mélodieux ultrason

qui ravive ma flamme


Même loin de mon âme

tu emplies tout mon cœur

d'une liqueur enivrante

que j'absorbe sans réserve

pour me saouler de toi

et chauffer mes ardeurs


samedi 2 mai 2009

Quand les mots ne suffisent plus

Quand les mots ne suffisent plus,
Qu’ils ne semblent plus assez forts
Quand les mots paraissent se perdre
En banalité du quotidien
Qu’ils n’expriment plus suffisamment
Que reste t-il pour dire ?
Que reste t-il pour faire sentir ?
Les regards, les sourires
Et le bonheur de se retrouver
De s’entendre respirer
De s’écouter vivre.
De se coller l’un contre l’autre…

Ce sont ces petits riens de tous les jours
qui font grand bien
et qui nous aide à faire de ce gouffre
une oasis de bonheur

vendredi 1 mai 2009

Réponse IV

Chien, âne, souris, chat, loups, canard, vache,

Je veux... Quelques-uns peut-être... Je pourrai...

Je regrette de vivre en appartement