dimanche 18 janvier 2009

Echo...

Photo : Sophie.P
Echo à ce texte là : Ma terre océane

Je verse une larme dans ton vers

Poète aux milles reflets

Je laisse une strophe sur ta page,

Âme de toutes les peines

Je grave tes mots sur les murs de ma tête

Musicien des accords de mes verbes

Et je pose sur tes lignes d’espoir

L’encre de mes émois

Pour que jamais ne partent

Tes phrases dans l’oubli

Inspiré...


Lueur d’écran dans ses yeux,
Son esprit divague sur des lignes invisibles
Il s’accroche à ses mots,
Les torture, les triture dans sa tête
Agencement de peu de lettres
Qui d’une seule phrase
Accouche d’un bout de lui.

mercredi 14 janvier 2009

Vous ai-je dit, T'ai-je raconté ?


Découvrez Daniel Bélanger!






Vous ai-je dit que j’aime les ânes

Que les ciels d’orage me fascinent

Que dans la campagne je plane ?


T’ai-je raconté mon premier baiser

Moins savoureux que tous les tiens

Plus incertains que les derniers

Qui sont ciment de tous nos liens ?


Vous ai-je dit que j’aime la pluie

Que sans nature je m’étouffe

Que de la ville je m’enfuis ?


T’ai-je raconté mes premiers émois

Un peu trop vite dans une voiture

Sans expérience et maladroits

Si loin de notre belle aventure ?


Vous ai-je dit que je rêve d’une maison

Qui aurait des volets bleus

Que j’arrangerais à ma façon ?


T’ai-je raconté toutes mes histoires

D’un jour, d’une semaine ou d’un mois

Que j’ai vécu sans trop y croire

Qui ne ressemble en rien à toi ?


Vous ai-je dit qu’il y a un an

J’ai rencontré sur mon chemin

Le plus doux des amants ?


T’ai-je raconté qu’il y a un an

Nos deux âmes se sont croisées

Qu’elles se sont liées avec le temps

Pour ne plus jamais se quitter ?


Ta cartographie

Photo : Sophie.P

Tu es mon artère principale

Ma grande avenue,

Mon boulevard

Je te parcours de long en large

J’arpente les trottoirs de ton âme

Sans ne jamais me perdre

Dans tes étroites impasses.


Et tes voies sans issue

M’ouvrent de nouveaux passages

Pour sonder le cœur de tes lumières

Je me perds dans tes rues tortueuses

Je grimpe sur tes pentes,

J’amortis tes descentes

Je défis tes coins sombres

Jusqu’à ce terrain vague,

Ta pelouse d’herbe folle.


Nul besoin de plans et de cartes

Je traverse sans méfiance

Les allées de ton corps

Et je termine ma course

Dans un de tes troquets

Et m’abreuve sans feu rouge

A la source de ton cœur.

mardi 13 janvier 2009

Ah ! Mes aïeux !!


Découvrez Mes Aïeux!






Petite pause musicale...Une peu de légèreté (mais pas tant que ça finalement) avec le groupe : MES AIEUX, le déni de l'évidence.
Ils me plaisent bien ces p"tits gârs (et fille)

Dépression d'hiver


Quand l’eau de nos peaux s’évapore.

Que nos bouches s’empoussièrent

Quand nos larmes coulent encore

Que nos yeux s’jettent à terre.


Tu dégaines sur nos vies

La carte du repli

Tu inventes des histoires

De broie du noir


Si en face de toi un mur se dresse

Une armée de joie et sourires

Une parade du bon qui se presse

Des optimistes ne voulant plus partir.


Tu dégaines sur nos vies

L’atout de la méfiance

Tu inventes des histoires

De plus d’espoirs


Et lorsque enfin, tu décides d’hiberner

Vaincu sur toutes les lèvres, sur tous les fronts

Tu veilles encore en nous, niché

Prêt à lancer tes flèches de tourne pas rond.


Tu dégaines sur nos vies

Des humeurs changeantes

Tu inventes des histoires

Les soirs noirs

Humeurs saisonnières

Photo : Sophie.P

Il est parti un soir d’automne se bercer dans la mer
Elle est partie un jour d’été pour retrouver sa mère
Nous sommes allés au printemps déposer sur nos terres
Une gerbe d’errance au cimetière des hivers
Quelques morceaux boueux labourés par les vers

Co-auteur :Luc.G

mercredi 7 janvier 2009

Câlins canins


Confidences aux oreilles bien gardées,

Allégresse et chagrins répandus dans ta robe,

Complice de mes folies passagères et durables,

Câlins dans tes poils soyeux


Et voilà qu’à présent, comme les autres

Je te traite en chien-chien à mémère

J’écris ces quelques lignes en désordre

Pour clamer haut et fort mon attachement canin.

Désolé ma « nouille », mon « vermicelle », « ma patate »

Autant de nom auquel tu as échappé

Et que pourtant tu subis bien souvent.


Comme eux, je deviens gâgâ en ta présence

Lorsque tu poses sur moi tes yeux doux

Me réclamant un bout de kek’ chose

Ou une caresse sur le flanc



Ah si j’avais pu te garder près de moi… ta man man

Mais voilà, tu es un chien moderne !

Toi aussi tu as ta garde parentale !

Tu es un chien du divorce !!

Mais sâche que même loin

Tu restes MON Neptune

Forcément le plus beau du monde

Et le plus intelligent, et le plus….

Les mots me manquent bien sur

Comme à toi qui en guise de remerciement

Me glisse parfois à la figure un rôt

Dont toi seul a le secret.



Allez mon chien, prend la laisse

Et attache moi au bord du chemin

Toi aussi, t’as l’droit d’en avoir raz le bol

De mes niaiseries et attitudes idiotes.

Et si t’as les crocs, te gène pas !

Je peux aussi devenir bonne pâte

mardi 6 janvier 2009

Les bons conseils

Photo : Sophie.P

J’connaissais des gens qui m’disaient

Défends-toi, te laisse pas faire
Qu’il n’est pas bien bon de se taire
Agit ! Ne les laisse pas t’avoir
Q’tu vas pas gâcher tes espoirs

J’connaissais du monde qui m’disait
Calme-toi, te laisse pas emporter
D’ici demain, t’aura oublié
Laisse, ça n’en vaut pas la peine
Tu sais, je veux te voir sereine

Pis y’a ces autres qui m’disaient rien
Qui arboraient l’indifférence
Qui ne prenaient pas ma défense
N’avaient aucun conseil à vendre
Ni aucun compte à me rendre

Et moi dans tout ça qui m’disais
Je patauge en indécision
Me noie en multiples questions
Je voudrais bien être à demain
Et continuer mon chemin

Sans avoir à choisir

lundi 5 janvier 2009

flotter dans les airs

Photo René Maltete


Le monde s’agite autour de moi…

Ils causent, débattent, et argumentent

Se moquent, pavanent, et puis quoi ?

Le monde s’enterre sous mes pieds,

Ils courent, se pressent, et s’empressent

S’en font, s’en vont bien trop stressés.


Et moi, la tête dans les nuages,

Mes cellules s’envolent

Mes rêves virevoltent

Je flotte sur une plage

Je m’évade en partition


La vie s’accroche au matériel

Ils accumulent, ridicules et jettent

Sans scrupule dans leurs poubelles

Des bouts de vie, des bouts d’envie

Plaisirs furtifs, caprices comblés

Superficiels consommateurs ravis


Et moi les mains dans les poches

Mes cellules s’envolent

Mes rêves virevoltent

A mes rêves je m’accroche

Je m’évade en mélodie