Deux heures résonnent au cadran de mes délires
Puis je descends la pente minute après minute
Je m’accroche aux secondes
J’me les mange une à une
Je me gave de ce temps sans jamais défaillir
Je me laisse transporter, et puis je percute
La minute suivante qui me joue une tite ronde
Je la vois me vieillir sans aucune rancune
Un petit remontant au bout de la descente
Viendra me propulser vers mon proche futur
Mon Ascenseur pour la prochaine heure
Je suis l’alpiniste qui grimpera ton sommet
Difficile ascension que cette rude pente
J’ai de la résistance, ma volonté perdure
Et si… soudainement une panne de secteur
Venait stopper mon unique projet.
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