lundi 8 juin 2009

Alors, peut-être qu'un jour...




Photo : Sophie.P

Si les hommes se taisaient pour mieux entendre rire
ces enfants de misère, qui ont vécu le pire
S'ils admettaient qu'enfin, leurs erreurs les tuent
en répétant sans fin, une guerre perdue.
Ils comptent leurs ancêtres, tombés au champs d'horreur
et ramassent des bouts d'êtres, pétrifiés de terreurs
Ils récitent par cœur, l'histoire de leurs ainés
celle d'un père ou d'une sœur, qu'ils ont vu condamné
Mais rien ne les dissuade, de calquer ce chemin
et rien ne les persuade, de changer leurs demains
pas même leurs enfants, bercés à coup de bombes
qui lorsqu'ils seront grands, vivront cerclés de tombes
Si les hommes se taisaient, pour mieux entendre hurler
de la haute falaise, ces femmes déchirées
S'ils admettaient qu'enfin, leurs erreurs nous usent
en n'écoutant jamais, nos espérances qui fusent
alors, peut-être qu'un jour...

2 commentaires:

Kat Imini a dit…

Ton texte est simplement magnifique, l'ordonnance des mots bien sûr, la mélodie quand on le lit, mais plus encore le fond du sujet que tu as si bien su dire, chapeau bas M'dame, je t'embrasse, ça faisait longtemps.

autrement moi a dit…

merci m'dame !!
Je t'embrasse également...ça faisait tout aussi longtemps.