mardi 30 décembre 2008
neuf, neuf l'oeuf
Quand je reviendrai, nous serons déjà avec un 9 tout neuf, rond comme un œuf. Sur le plat, en omelette, ou brouillé... peu m'importe, pourvu qu'il ait le même goût que le 8....voire même plus savoureux encore...Est-ce possible ?
lundi 29 décembre 2008
Contre tout pour rien
J’avais tout et je n’ai plus rien. Je voulais tout et je n’ai rien eu….Et alors ?
Alors qu’une majorité veut tout et parfois n’importe quoi, moi je ne veux plus rien et parfois rien du tout.
Ainsi, si je n’ai plus rien, je n’aurai plus rien à perdre, et tout à gagner alors que si j’ai tout, j’aurai tout à perdre.
D’ailleurs si les boutiques n’avaient plus rien à vendre, elles contribueraient à mon enrichissement, alors qu’une boutique qui a tout à vendre participe à ma ruine.
Lorsque le tout envahit mon espace, le rien, le libère. Je vais dès lors me focaliser sur les objets qui servent à tout faire en un rien de temps. Ce sont des petits riens qui facilitent la vie.
C'est comme pour mon estomac...quand il est vide et qu'il n'y reste plus rien, j'ai des envies de tout et cela me donne du plaisir d'imaginer ingurgiter tout un tas de bonnes choses... alors que lorsqu'il est tout plein, je n'ai plus envie de rien même de tout ce que je mange par gourmandise.
De plus, Ne rien avoir à faire laisse du temps pour ne rien faire, alors qu’avoir tout à faire, ne laisse aucune place au repos.
De toute façon je ne peux pas tout faire en même temps parce que ça ne sert à rien, je n’ai que deux mains.
Sur ce, je ne vois plus rien à dire, car il me semble avoir déjà tout dit sans ne rien oublier…ou presque.
dimanche 28 décembre 2008
L'aiguille du midi
Deux heures résonnent au cadran de mes délires
Puis je descends la pente minute après minute
Je m’accroche aux secondes
J’me les mange une à une
Je me gave de ce temps sans jamais défaillir
Je me laisse transporter, et puis je percute
La minute suivante qui me joue une tite ronde
Je la vois me vieillir sans aucune rancune
Un petit remontant au bout de la descente
Viendra me propulser vers mon proche futur
Mon Ascenseur pour la prochaine heure
Je suis l’alpiniste qui grimpera ton sommet
Difficile ascension que cette rude pente
J’ai de la résistance, ma volonté perdure
Et si… soudainement une panne de secteur
Venait stopper mon unique projet.
mercredi 24 décembre 2008
Mon beau sapin
Pour croire encore à ce père noël qui a illuminé nos yeux d’enfants..
Demain, à mon réveil,
Je voudrais trouver tes mains dans mon sapin
Parcourant mes moindres épines
je fouillerais de mes doigts ton tronc
Je voudrais sentir tes lèvres, ta langue
éveiller mon écorce
Me renverser l’âme et le corps.
Je voudrais aspirer tes effluves,
M’attacher à toi, me lier
Pour ne plus faire qu’un seul.
Je veux une explosion de bonheur
Un jaillissement de plaisir
Une fontaine de douceur
En surface et autour
Au plus profond de moi…
Viens ! soit mon feu d’artifice,
Rempli mon soulier de tes désirs les plus fous,
Déverse ta hotte dans mon conduit, fait couler ta sève chaude !
Je t’attends… mes fenêtres restent ouvertes.
lundi 15 décembre 2008
Divagation enfantine
dimanche 14 décembre 2008
Correspondances d'un autre temps
Mes arrière grands parents maternelles
De gauche à droite : Jules, Georges LECLERC, Marie Louise AUFRERE
Emile PAIN, Marie, Juliette BOITARD
J'ai mes ancêtres dans la peau et le corps
Alors je relis encore et encore
toutes ces vieilles correspondances
et n'ai de cesse de regarder toutes ces photos
site : correspondances d'un autre temps
lundi 8 décembre 2008
Les maux dits
http://altphotos.com/Gallery.aspx?a=Photo&photoid=345842
Et jamais ne lui rendre
Cette part d’innocence
Qu’elle donna sans méfiance.
Tu es celle qui ne l’a jamais su,
Qui ne l’aurai pas cru
Cette môme de sept ans,
Et son secret rongeant.
Vous êtes ceux qui n’ont pas entendu,
Ses cris dans son âme perdue
De douleurs et de haines
Qui lui filent la migraine.
Je suis celle qui n’a pas su le dire
Que n’a su que l’écrire
Pour tenter de sauver
Cette enfant du passé.
dimanche 7 décembre 2008
Vernis sage
Tu es mon plus beau cliché,
Une image en multicolore
Un poster sur tous les murs de mes pensées
Tu es ma lumière d’un instantané d’été
L’ombre portée du soleil de mes joies
Mon objectif ouvert en plein zoom
Sur tes paysages en visée
J’ai ton cadre en ligne de mire
Silence
Son d’un souffle sans humeur
Écho insoutenable des pensées qui se choquent,
Battement incessant des tambours du corps,
Je te fuis, et tu me trouves
Rêves improbables des idées qui se noient.
Ami espéré des journées de tempête.
Des nuits de tourmente, des instants d’affolement.
Je te trouve et tu me fuis.
jeudi 4 décembre 2008
Air du temps
Un venin à pleurer,
Une douleur à cracher
J’écoute ces paroles
Qui me parlent d’hier
D’aujourd’hui et d’encore
Une déprime à tuer,
Un passé à cacher
J’entends tous ces mots
Qui font saigner nos maux
D’hier et plus encore
Et des rêves à souhaiter
J’comprends plus ce refrain
Qui font mouiller mes yeux
Demain sur’ment encore.
Assauts de doutes
Il parait que demain,
Ou peut-être après demain
Enfin un de ces matins
J’aurai pris un an de plus
Et des tics et des tocs
Et certainement bien plus
Il parait que demain
Ou peut-être après demain
Enfin un de ces chagrins
J’aurai perdu la force
Et des larmes, et des peurs
Qui font courber le torse
Il parait que demain
Ou peut-être après demain
Enfin un de ces destins
J’aurai vu toutes mes peines
Et mes craintes, ma folie
S’agiter dans mes veines.
Il parait que demain
Ou peut être ou jamais
Enfin du moins j’l’espère
Sera mieux qu’un d’ces jours
Tempête à bord
Mes larmes ont défilé aux rythmes des stations,
Au violon pleurnichant des notes de détresse
J’ai saigné tous mes maux en musique assassine
J’ai vidé toutes mes tripes à vomir mes peines.
Le regard traînant sur quelques vagues silhouettes
Pensées évadées dans de sombres ténèbres
Denier arrêt aux portes des noirceurs
dimanche 30 novembre 2008
Maudites vapeurs
Je me rappelle de toi
Une dizaine d’année déjà
Tu étais mon meilleur ami
Du moins, je le croyais.
On se retrouvait tous les soirs,
Je goûtais à tes plaisirs,
Tu me transportais vers d’autres airs
Tu m’évadais de mes tristesses.
Et puis un jour, je t’ai quitté,
Je t’ai fermé ma porte,
Ne plus vivre avec toi
Ne plus vivre grâce à toi
Accepter de souffrir,
Affronter le réel, seule.
Me détacher de cet amour sournois
**
Parfois je te retrouve
Tu m’accompagnes, pour une soirée,
Quelques rencontres agréables
Je garde en moi cette méfiance
Je sais combien tu peux être mauvais
Et profiter des instants de déroute
Pour venir t’incruster dans mon monde.
Tu en as conquis plus d’un ce soir là,
Tu étais le roi de la fête,
On t’honorait à chaque tablée
Comme eux, je me suis laissée prendre,
J’ai accepté tes bras, t’ai embrassé à pleine bouche
Je t’ai laissé saouler mon corps et mon âme.
Tu m’a fais chavirer.
Et puis je t’ai quitté en plein milieu de la nuit
Je t’ai rejeté et laissé à ces autres.
**
Quel difficile réveil, une barre dans la tête
Telle une enclume accrochée à mon crâne.
Je t’ai maudit, injurié de tous les noms
Comment ai-je pu te laisser faire ?
Comment ai-je pu me laisser séduire ?
Je t’ai aimé hier, je te déteste aujourd’hui.
**
Je me rappelle de toi
Une dizaine d’année déjà
Tu as tenté de me tuer
Je ne t’ai pas laissé faire
Tu étais mon ennemi
J’ai mis du temps à le comprendre
Et si je baisse ma garde quelques soirs
Jamais je ne te laisserais reprendre ma vie.
Je connais tellement ce venin qui sort de tes bouteilles.
dimanche 23 novembre 2008
Acte manqué
Dimanche en tenaille entre deux ciels trop gris,
Coulent dans mes veines quelques vaines espérances.
Le souhait que ça arrive, là, aujourd’hui et tout de suite
Dès l’ouverture de mes lourdes paupières.
Espoir d’une lueur plus vive.
Réveil trop banal d’un dimanche ordinaire
Journée sans envie, sans désirs précis
Coulent dans ma tête quelques pensées brumeuses
Ca n’arrivera pas, pas encore, ni demain.
Je referme les yeux et replonge dans mes songes
Espoirs déçus c’est l’automne qui s’incruste.
Réveil surprise quelques minutes plus tard
Jour de blancheur et de pleine lumière,
Coulent dans mon âme des humeurs joyeuses
Elle est là, elle descend en rythme régulier,
Doucement elle se pose sur le bitume humide.
Espoir récompensé d’une si longue attente
Mes espoirs saccagés par des gouttes de pluie
Qui avortent les premiers flocons de neige.
vendredi 21 novembre 2008
En attendant un titre
Photo : http://altphotos.com
Plus jeune,
Je rêvais d’être grande,
Je voulais un p’tit frère,
Je fréquentais une bande,
J’me roulais dans la terre.
Enfant,
Je voulais bien d’un chien,
Puis d’un chat et d’une vache,
Je riais pour un rien,
J’aimais jouer à cache-cache.
Ado,
Je souhaitais être libre,
J’adorais mon vélo,
Je lisais plein de livres,
Je n’jouais plus au légo.
20 ans,
Je croyais aux toujours,
J’me pensais tolérante,
Je suivais mon parcours,
Mais bien trop impatiente.
Demain,
Je regarde vers hier,
Je souris à mes rêves,
Je suis parfois très fière,
Mes désirs sont ma sève.
mercredi 19 novembre 2008
Pause nature
Sentir et savourer,
Silence et repos...
Effacer les bruits de la ville
Les mouvements de foule,
Les odeurs agressives...
Juste là, assise sur ce banc.
lundi 17 novembre 2008
Voyage interstellaire
Union
Rencontre de deux mondes,
Deux idéaux, deux conceptions
Pour ne faire plus qu’un seul.
Se fondre dans le paysage,
Se noyer dans la foule
Réunion d’un même peuple
Autour de l’édifice
Oubli des différences,
Complémentarité.
L’ancien et le nouveau,
L’ancêtre et sa descendance
Rencontre de deux rêves.
dimanche 16 novembre 2008
Songe d'une nuit d'hiver
Photo : Sophie.P
Je me souviens, tu es celui,
Qui adoucit et qui prolonge
Mes nuits, mes rêves et mes désirs.
Tu me parlais de nos envies,
De nos folies, de nos élans,
De nos promesses, de nos défis,
Qu’il fallait vivre au présent.
Je t’ai suivi avec plaisir
mercredi 12 novembre 2008
Mon armistice à moi
Tu es mon armistice,
Je brandis mon drapeau blanc
Pour une paix tout en extase.
Fais de moi ta prisonnière,
Ton trésor de guerre.
Je grave ton monument
De mes humeurs amoureuses
Je veux grimper tous tes sommets
Ranger mes blessures au placard
Et construire nos demains.
(Réponse au guerrier de mon cœur)
dimanche 9 novembre 2008
Une vie de labeur
Combien de mains sont passés sur ton corps ?
Combien de longueur de couloir parcourue ?
Toujours les mêmes rayons, le même parking
Toute une vie de routine à porter charges lourdes
Puis ce dernier voyage, espérance d’autre chose
Un autre monde, un nouvel horizon...
Le dernier chargement, le dernier travail
Jusqu’à ce bord de Seine, cette plage d’algues vertes
Te caressant les dos, le ventre et tes entrailles
Abandonné des hommes et livré à toi-même,
Incapable de te redresser, et rouler à nouveau
Sur tes quatre pattes à la découverte de ce monde
Qui t’a tant fait souffrir.
Un jour, ils viendront te chercher,
Un jour, tu sentiras la pince te soulever,
Un jour tu retrouveras tes frères dans une de ces cités
Dans un de ces mouroirs pour ferrailles rouillantes.
Je ne sais pourquoi en te voyant là,
Moisir dans cette eau sale,
Je pense à ces hommes et ces femmes
Qui, après une vie de labeur,
Se retrouve à rouiller
Abandonnés du monde
Jusqu’à l’heure finale.
samedi 8 novembre 2008
Prémices
Où sont passés ces enfants qui hier encore, jouaient sur un coin de bitume.
Où sont passés ceux qui du haut de leur balcon, qui penchés à la fenêtre, regardaient ce monde tourner.
Où sont ces rayons de lumière qui éclairaient nos verres posés sur la terrasse.
Enfuis ces milliers de petites étincelles sur le fleuve.
Évanouis les vêtements flottants, les promenades jusqu’à tard, les bonnes résolutions, les concerts en plein air, les humeurs joyeuses dès le lever du jour.
Grisaille tu colores nos pensées de ta mélancolie.
Crachin tu déposes sur nos âmes ta fine couche de déprime.
Novembre tu prépares nos êtres à accueillir l’hiver qui frappe à notre porte.
jeudi 6 novembre 2008
mardi 4 novembre 2008
Travaux manuels
Photo : Sophie.P |
Effleure mes émois,
Touche de ta tendresse mon cœur
Effleure en douceur
Mon âme de Ton amour
Pénètre mon corps
Parcoure mes paysages
De tes mains, de ton souffle
Voyageur de mes sentiments
Explorateur de mes désirs
Que perdure cette ballade
A deux mains, à deux doigts.
dimanche 2 novembre 2008
Terre promise
Comme nous chantait maxime…
« Comme un arbre dans la ville,
Entre béton et bitume,
Pour pousser je me débats »
Quel est ce courage ?
Quelle est cette volonté
Qui nous pousse nous aussi,