Lueur d’écran dans ses yeux, Son esprit divague sur des lignes invisibles Il s’accroche à ses mots, Les torture, les triture dans sa tête Agencement de peu de lettres Qui d’une seule phrase Accouche d’un bout de lui.
Petite pause musicale...Une peu de légèreté (mais pas tant que ça finalement) avec le groupe : MES AIEUX, le déni de l'évidence. Ils me plaisent bien ces p"tits gârs (et fille)
Il est parti un soir d’automne se bercer dans la mer Elle est partie un jour d’été pour retrouver sa mère Nous sommes allés au printemps déposer sur nos terres Une gerbe d’errance au cimetière des hivers Quelques morceaux boueux labourés par les vers
J’connaissais des gens qui m’disaient Défends-toi, te laisse pas faire Qu’il n’est pas bien bon de se taire Agit ! Ne les laisse pas t’avoir Q’tu vas pas gâcher tes espoirs
J’connaissais du monde qui m’disait Calme-toi, te laisse pas emporter D’ici demain, t’aura oublié Laisse, ça n’en vaut pas la peine Tu sais, je veux te voir sereine
Pis y’a ces autres qui m’disaient rien Qui arboraient l’indifférence Qui ne prenaient pas ma défense N’avaient aucun conseil à vendre Ni aucun compte à me rendre
Et moi dans tout ça qui m’disais Je patauge en indécision Me noie en multiples questions Je voudrais bien être à demain Et continuer mon chemin