dimanche 19 octobre 2008

Inspiration...

Photo : Sophie.P
Flou artistique dans un cerveau en veille

Panne de neurones en quête d'un éclair
Mots anesthésiés, phrases inachevées, idées désordonnées
Rêves en suspens...
Pouvoir d'un cœur qui bat à toute vitesse
Puissance des sentiments, énergie spontanée,
Élans incontrôlables d'un muscle qui s'emballe
Rêves éveillés...

samedi 11 octobre 2008

Batailles...

Photo : Sophie.P

Je n’ai vécu aucune guerre et je n’ai pas ces mêmes terribles images qui hantent l’esprit de millions de personnes sur cette terre…..et pourtant… j’ai combattu souvent!

Tout a commencé par cette naissance non désirée et cette lutte sans fin pour se faire accepter.
Puis j’ai participé aux guerres de petits pois lancés à la petite cuillère dans les salles de réfectoire.
J’ai usé d’une guerre psychologique avec ma mère pour obtenir de porter les mêmes chaussures que ma sœur ou pour avoir le dernier jouet à la mode.
J’ai lutté contre des boutons pour que jamais ils ne me laissent sur la peau d’ignobles cratères d’obus.
Je me suis battue contre des parents qui disent non et qui forcément ne comprennent jamais rien.
J’ai enfin réussi à dire STOP ! à ce mal qui me brisait le corps et l’âme au fil du temps.
J’ai gagné ma guerre d’indépendance lorsque je me suis faite jeter du cocon familial.
Puis il y a eu ces 8 mois de guerre du couple qui ne s’entend plus et qui jette aux ordures en quelques semaines des années de bonheur.
J’ai combattu mes idées noires, j’ai rangé au placard mes dépressions et mes bouteilles d’alcool qui rongeaient peu à peu mes derniers espoirs.
Puis plus tard encore sont venues les guerres des nerfs contre des patrons et responsables toujours prêt à m’enliser au profit de leur ascension sociale.
Je me suis mise à parler plus fort toutes les fins de mois pour couvrir le son d’un ventre qui gronde….

J’ai lutté, combattu, et parfois avec pour seule arme ma volonté et mon goût d’avancer. Je n’ai pas toujours gagné mais le fait d’avoir survécu me donne la force de me battre encore contre les mauvais coups du sort.

jeudi 9 octobre 2008

Avec le vent du nord...

Photo : Sophie.P

30 airs et beaucoup plus, 30 années bercées par ces paroles

Et quelques mots, quelques phrases qui rythment ma vie au fil des saisons.

Les mélodies s’enchaînent dans ma tête

Et jamais, non jamais, je ne peux m’éloigner de chez moi sans quelques morceaux dans mes oreilles.

30 ans déjà…. Et quelques 30 chansons plus tard… je m’endors non pas sur le port d’Amsterdam mais sur les bords de seine, paisible en comptant la mesure.


mardi 7 octobre 2008

renaissance

Nombril fébrile, immobile
Ile abandonnée
A mes doigts agiles
Profondeur sacrée
Sombres chaleurs,
De mes frayeurs passées.




Ouvre-toi, offre lui la douceur
Combat toutes les pudeurs
Brave tes interdits
Touche moi en plein cœur
Sors-le de sa torpeur

Photo : Sophie.P

mercredi 1 octobre 2008

En crise !


Crise ! Crise ! Crise ! Nos mondes sont en crise ! Plus rien ne va, tout le monde s’affole, discute, s’inquiète. Morosité ambiante à tous les coins de rue.

Et pendant ce temps, je crise de ne pouvoir rejoindre celui qui me donne mes joies du quotidien, celui qui obsède mes jours et mes nuits.

Peut-être devrais-je faire un communiqué sur toutes les télévisions

Peut-être devrais-je serrer ma ceinture tellement fort que je puisse me laisser transporter par une aile d’oiseau jusqu’à lui.

Peut-être devrais arrêter de me plaindre et me contenter de savourer le bonheur d’aimer et d’être aimé.


Page blanche

Ecrire… noircir la page, pour ne rien dire, pour exprimer, se dévoiler
Se perdre dans les mots, délier nos pensées, parler à demi-mot, suggérer, inventer, se raconter.
Ecrire… se libérer, évacuer, partager, oser dire, ne pas oublier.
Pour soi même avant tout, pour les autres peut-être, au hasard des visites.
Combien d’écrits ai-je mis de côté, au placard, enfouis au fond de moi. Combien de fois mon âme n’a pu remplir cette page blanche de toutes mes impudeurs. Longtemps je me suis cachée, longtemps, j’ai protégé mes mots jusqu’à… Internet.



Photo Sophie.P
La belle affaire ! Être lue, découverte, mise à nu par quelques inconnus. Ne plus avoir peur de dire, du ridicule et des mots assassins. Se sentir libre de dire, partir à la découverte et pourtant… cette toile où fourmillent d’innombrables âmes, de multiples possibilités me laissent parfois l’impression d’un mur de graffitis où chacun laisse une trace, s’exprime en même temps et très vite j’attrape le tournis.
Serai-je déjà blasée du net après ces 8 ou 9 ans de pratique ?